Pourquoi détestons-nous les gens qui font ce qu’il faut ?
Avez-vous déjà vu quelqu’un ne pas manger de viande pour le bien de l’environnement, ou donner de l’argent par souci d’équité, et au lieu de ressentir de l’admiration, vous vous êtes senti dégoûté ? Trouvez-vous ces gens ennuyeux, bien-pensants ou simplement inutiles ? Si vous ressentez cela, n’ayez pas honte car vous n’êtes pas seul. Des recherches ont montré que nous développons parfois des émotions négatives envers les personnes qui font la bonne chose, et que cela peut même nous décourager de faire de meilleurs choix. Ce phénomène est appelé déficience du bienfaiteur. Quel est le mécanisme psychologique qui se cache derrière cela ? Comment pouvons-nous l’éviter ?
Faire ce qu’il faut menace notre image de soi
Michael Jackson a chanté un jour : « Si vous voulez rendre le monde meilleur, regardez-vous et faites un changement. » Ces paroles semblent raisonnables, mais en fait, nous ne sommes pas toujours disposés à nous regarder, encore moins à faire un changement. Lorsque nous voyons quelqu’un faire un choix moral que nous n’avons pas fait (comme ne pas manger de viande ou donner de l’argent), nous pensons que notre comportement n’est pas assez bon, assez moral ou assez précieux. Ce sentiment peut menacer notre image de soi et nous donner l’impression que nous ne sommes pas une bonne personne.
Pour atténuer cette menace, nous trouvons des moyens de nous défendre ou de rabaisser ceux qui font le bon choix. On pourrait dire qu’ils ne mangent pas de viande parce qu’ils se soucient de leur propre santé, non pas parce qu’ils se soucient du bien-être des animaux ou qu’ils donnent de l’argent pour montrer leur richesse, non pas parce qu’ils se soucient de la justice sociale ; Nous pourrions également dire que leurs actions n’ont aucun effet ou qu’elles créent davantage de problèmes. De cette façon, nous pouvons nous faire sentir qu’ils ne sont pas plus nobles que nous et que nous n’avons pas besoin de changer notre comportement.
Faire ce qu’il faut peut conduire à l’ostracisme social
Alors qu’en est-il de ceux qui font la bonne chose ? Seront-ils félicités et respectés par les autres pour leurs choix moraux ? Malheureusement, ce n’est pas le cas. Ils peuvent être ostracisés par la société en raison de leur comportement, ce qui les rend impopulaires. En fait, ils le savent eux-mêmes, c’est pourquoi ils essaient parfois de cacher leurs motivations morales ou de souligner leurs défauts pour éviter de passer pour arrogants.
Par exemple, un végétarien pourrait dire qu’il ne mange pas de viande parce qu’il n’en aime pas le goût, et non parce qu’il se soucie de l’environnement ou des animaux, ou encore, il pourrait dire qu’il porte encore des bottes en cuir ou qu’il a des problèmes de santé. il est temps d’arrêter le fromage. Le but de ceci est de faire savoir aux autres qu’il n’est pas parfait et qu’il ne veut pas non plus donner de leçon aux autres.
Faire ce qu’il faut peut aussi avoir un impact positif
Cela signifie-t-il que faire la bonne chose n’aura jamais un impact positif sur les autres ? Heureusement, ce n’est pas le cas. Nous nous sentons aussi parfois inspirés, plutôt que menacés, en voyant un comportement éthique chez les autres. Cela se produit généralement lorsque nous sommes confrontés à des choix ou à des situations nouveaux ou inconnus, car à ce moment-là, au lieu de sentir que notre comportement est inapproprié, nous sentons que nous avons l’opportunité d’apprendre et de nous améliorer.
Par exemple, si quelqu’un vous dit qu’il a découvert un nouveau magasin écologique sans emballage dont vous n’avez jamais entendu parler, vous pourriez être assez curieux pour y jeter un coup d’œil. Mais si vous connaissez déjà le magasin et que vous n’y allez jamais parce que vous avez du mal à apporter vos propres contenants, cette personne va vous mettre mal à l’aise.
Comment éviter les dérogations des bienfaiteurs
Alors, comment pouvons-nous empêcher les bienfaiteurs de nuire ? Il existe plusieurs façons de nous aider :
- Reconnaissez vos émotions. Lorsque nous voyons les autres faire ce qu’il faut, nous devons prêter attention à notre réaction émotionnelle. Devons-nous ressentir de l’admiration ou du dégoût ? Si c’est le dernier cas, nous devrions réaliser que c’est peut-être parce que notre image de soi est menacée plutôt que parce qu’il y a vraiment quelque chose qui ne va pas chez cette personne.
- Acceptez vos propres imperfections. Nous n’avons pas besoin de nous comparer aux autres ou de nous considérer comme une personne parfaite. Nous avons tous nos forces et nos faiblesses, et nous avons tous la possibilité de grandir. Nous devrions accepter nos imperfections au lieu de nous justifier ou de rabaisser les autres.
- Apprenez les points forts des autres. Nous devrions considérer le comportement éthique des autres comme une opportunité d’apprentissage et non comme une menace. Nous devons respecter les choix des autres, comprendre leurs motivations et leurs raisons, et leur demander des conseils et des leçons. Nous devrions également encourager le comportement des autres plutôt que de les critiquer ou de les ridiculiser.
- Faites vos propres modifications. Enfin, nous devrions apporter nos propres changements en fonction de nos propres valeurs et objectifs, plutôt que de suivre ou de résister passivement aux autres. Nous devrions trouver une manière qui nous convient et faire ce que nous pensons être juste au lieu de nous sentir sous pression ou coupables à cause de l’influence des autres.
Résumer
Faire ce qu’il faut n’est pas toujours facile, ni toujours populaire. Nous nous sentons parfois mal à l’aise à cause du comportement moral des autres, et parfois nous nous sentons isolés à cause de notre propre comportement moral. Cependant, nous pouvons également comprendre et réguler nos propres émotions, accepter et apprendre de nos imperfections et de celles des autres, et apporter nos propres changements pour éviter les dérogations de ceux qui font le bien, afin que nous et les autres puissions vivre une vie meilleure.
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